On rêve toutes et tous de pouvoir davantage s’occuper de soi et faire des choses pour soi au quotidien. Mieux gérer son temps est une bonne piste, encore faut-il situer quand et comment on en perd le plus.

Au moment où j’ai choisi mon verbe de l’année, j’ai réalisé que quelques aménagements s’imposaient d’urgence pour lui rester fidèle. Car qui dit partage dit aussi « temps de partage ». Mais où en trouver, que ce soit pour le passer avec des proches, pour réfléchir, lire ou écrire ?

Car dans la vraie vie, mon agenda déborde et j’ai déjà du mal à me poser (cela vous rappelle peut-être quelque chose !)

La réponse est venue assez vite : sur les écrans.

J’ai beau ne passer consciemment qu’une ou deux heures par semaine à regarder des films ou des séries et ne pas être accro aux réseaux sociaux, j’ai découvert que je surfais en moyenne une heure au quotidien sur internet (en fin de post, vous trouverez un lien vers des outils permettant de réaliser ces mesures). Effarée, je me suis demandé à quoi diable je pouvais bien employer toutes ces minutes. Surprise : je les consacrais à comparer les prix d’articles que j’envisageais d’acheter, à rechercher l’hôtel offrant le rapport qualité-prix le plus avantageux pour mon prochain séjour, le jour optimal pour prendre un train ou un avion… Bref, je gaspillais un temps fou en quête de la Meilleure Affaire du Monde.

Les 3 étapes suivantes m’ont permis de reprendre la main :

• J’ai décidé de limiter à dix minutes ce type de quête. J’emploie un minuteur histoire de ne pas tricher !
• J’ai repéré un gouffre à minutes perdues : les transitions. Qu’il s’agisse du moment où je termine une activité et m’apprête à en entamer une autre, ou des moments où j’attends le bus, mon tour à la caisse, le serveur pour commander mon café… bing, je dégainais mon téléphone et filais en quête du balai à vapeur idéal ou du tambour en peau de dahu de mes rêves. Ce qui m’aide beaucoup, c’est cet outil dont je vous parlais la semaine dernière.
• J’apprends à ne pas (trop) m’en vouloir quand je retombe dans mon vieux travers en me disant que je ferai mieux la prochaine fois.