Pourquoi il faut arrêter de se plaindre pour avancer
Vous avez déjà remarqué comme c’est facile de râler sur tout et n’importe quoi ? Et à l’inverse à quel point on a de la peine à voir le bon côté des choses ? Il paraît la plainte constitue une sorte de ciment social – cela explique sûrement pourquoi il est tellement difficile d’arrêter ! Pire, il m’est arrivé plus d’une fois de me mettre des gens à dos parce que j’essayais plutôt de voir le verre à moitié plein!
Reste que parmi mes connaissances, plusieurs personnes cultivent l’art de se plaindre en permanence. Il y a toujours un truc qui cloche. Il fait beau, certes, mais beaucoup trop chaud pour la saison, c’est une catastrophe pour la nature. Si je me réjouis que Noël approche, on me répond qu’il va falloir se taper les fêtes en famille et que c’est quand même galère. Et si je me félicite que ce soit bientôt les vacances, la personne soupire en mode « quand je pense à tous ces mails à traiter à mon retour…»
Vous voyez le genre !
Alors j’ai instauré une règle : on râle cinq minutes et après on passe à autre chose. Mais pendant ces cinq minutes, on se lâche, on y va à fond ! Certes, se plaindre ne va pas changer la face du monde. Mais nos râleries ont cependant une utilité : elles nous montrent ce qui ne nous convient pas. Elles nous indiquent par où se réaligner avec nos désirs et nos rêves. Elles nous désignent un fil à tirer pour défaire la pelote des Trucs qui nous Pourrissent la Vie.
Autrement dit, quand on se surprend à répéter les mêmes doléances en boucle, on ferait mieux de les écouter une bonne fois pour toutes! Elles ont quelque chose à nous dire. Si l’on est systématiquement mécontent du service au bistrot, ça signifie peut-être tout simplement qu’on a envie d’être un peu chouchouté-e. Ou alors qu’on aurait préféré rester chez soi devant un plateau télé. Et quand on se lâche sans cesse sur notre voisin trop bruyant, cela peut être signe qu’on aurait besoin d’être davantage pris-e en compte… ou d’un souhait de déménager, voire de changer d’air.
En avant !
La prochaine fois que vous vous surprendrez à vous plaindre (surtout si c’est pour un motif récurrent), faites une pause et demandez-vous de quoi vous auriez besoin pour que les choses se réalignent. Que faudrait-il pour que la situation devienne supportable ? Quel micro-pas pourriez-vous faire pour aller dans cette direction ?
Le démon de la plainte, comme tous les autres, a besoin d’être entendu. C’est la seule façon de le faire taire, comme je l’expliquais dans ce post (vous y découvrirez aussi une excellente méthode pour repérer et écouter ses démons en cinq minutes par jour !)