Comment booster sa créativité

Si vous cherchez comment trouver l’inspiration et avez l’impression d’avoir essayé toutes les méthodes, ce post va vous intéresser. Le secret ? Arrêter de se prendre la tête et relâcher la pression, c’est aussi simple que ça !

J’écris des histoires depuis que je sais tenir un stylo. Et qui dit « raconter » pense aussitôt « inspiration ». J’ai gaspillé beaucoup d’énergie à imaginer des façons plus ou moins farfelues de la réveiller – j’ai même tenté le spiritisme ! Résultat des courses : néant. La muse m’échappait sans cesse.

Jusqu’à ce cours de philo qui a tout changé. Je devais avoir 16 ou 17 ans. Ce jour-là, personne n’avait envie de travailler. Quelqu’un a suggéré qu’on ne fasse rien. Tout le monde a ricané, sauf notre prof, qui a trouvé l’idée super intéressante : « D’accord, pendant les 45 prochaines minutes, on ne va rien faire du tout. Et pendant l’heure suivante, on échangera nos expériences. »

Ces 45 minutes-là m’ont davantage appris que toutes les précédentes passées dans une salle de classe. Ne rien faire, c’est ouvrir en grand les portes de son imagination. C’est laisser à nos idées toute la place et le temps de se déployer.

La clé, c’est de ne pas tricher : on ne fait rien du tout pour de vrai. On met son portable de côté, on n’écoute pas de musique, on ne fait pas le ménage ni même du sport. On se pose et on se contente d’être là.

Pas besoin d’y consacrer 45 minutes, commencez par cinq ou dix, ce sera déjà pas mal. Ensuite, vous pouvez noter dans un carnet ce qui vous est passé par la tête. C’est parfois lumineux. Cela peut également être un peu effrayant – outre des pandas et des licornes, notre esprit abrite son lot d’hydres et de sorcières. Mais comme un voisin bougon, il suffit d’apprendre à les rencontrer – je vous donne une piste ci-dessous !

Vous tentez le coup ?

Mon truc…

… pour accueillir les pensées désagréables ou dérangeantes (cela fonctionne aussi avec celles qui sont agréables, mais qui prennent trop de place):

  • Ne les repoussez pas, cela ne les rend que plus menaçantes, comme les monstres qui se planquaient sous notre lit quand on était enfant. (Le secret pour les faire disparaître consistait à allumer la lampe de chevet.)
  • Imaginez que ce sont des voisin.e.s un peu revêches et saluez-les. Dites-leur juste poliment « bonjour ». Pas besoin de vous attarder pour leur faire la conversation. Si vous le sentez, vous pouvez échanger quelques mots, pour voir ce que ces pensées ont à vous raconter. Mais guère davantage.
  • Poursuivez votre chemin en retournant à ce rien que vous étiez en train de faire.