Comment lutter contre la déprime saisonnière ? Si vous aussi vous êtes victime d’une baisse de moral à chaque fois que l’hiver pointe le bout de ses charentaises, j’ai une bonne nouvelle pour vous : c’était également mon cas jusqu’à ce que je trouve un remède tout bête au manque de lumière pendant un séjour à Copenhague.

Finlande, Danemark, Islande, Suède : ces quatre nations caracolent en tête du World Happiness Report listant les pays les plus heureux au monde. Copenhague héberge en outre l’institut du bonheur. Entre une météo franchement maussade, des températures glaciales et l’obscurité qui vous tombe dessus à 16 heures dès la mi-octobre, sous ces latitudes, je me suis dit qu’il y avait là quelque chose à apprendre. J’ai donc suivi mon instinct de journaliste et passé quelques jours dans la capitale danoise l’automne dernier. Bien entendu, pas de miracle derrière les bons résultats des pays nordiques, mais une foule de raisons sociales et politiques – le directeur de ce fameux institut du bonheur, Meik Wiking, a consacré plusieurs livres à la question, si cela vous intéresse.

Une chose m’a frappée, en revanche, qui me paraissait plus facile à reproduire chez moi : les Danois sont littéralement amoureux de la lumière. D’ailleurs si vous aimez le design, ça ne vous aura pas échappé que les lampes les plus sexy viennent souvent du Nord ! Ils en mettent absolument partout, surtout des petites, pour créer une atmosphère chaleureuse. Dans notre Airbnb, on passait un temps fou chaque soir à toutes les éteindre !  Dans les rues aussi, tout était illuminé. L’ambiance était féérique. J’ai ramené quelques lumignons en céramique ultra mignons et, en rentrant en Suisse, je me suis précipitée au supermarché pour acheter des bougies à piles. Certaines sont même équipées d’une minuterie ! J’en ai donc glissé dans tout ce qui, chez moi, ressemblait de près ou de loin à un photophore.

Désormais, dès le changement d’heure, j’allume mes bougies matin et soir. La nuit, j’en laisse une ou deux veiller sur mon sommeil – elles m’évitent de me casser le nez sur mon séchoir ou de faire du patinage pas très artistique sur un magazine oublié dans le couloir.

Ça n’a l’air de rien, mais ce petit rituel me réjouit et illumine mes journées !