Ou comment arrêter de perdre du temps avec des bricoles
Avoir du temps pour soi, tout le monde en rêve. La baguette magique, c’est de mieux s’organiser et d’optimiser son temps pour cesser d’en perdre – facile à dire, je vous l’accorde. Voici un bon truc pour y parvenir sans recourir aux services de Gandalf.
Est-ce que vous avez déjà remarqué à quel point une activité anodine et a priori vite faite comme écrire un mail, ranger son chez soi ou chercher une info sur internet peut finir par durer des heures ?
Je ne compte plus les fois où j’ai perdu une journée entière à mettre de l’ordre dans mon appartement – en rangeant l’entrée, je réalisais qu’il y avait de la poussière sur les meubles, je dégainais mon plumeau, puis renversais un pot de fleurs, ce qui impliquait d’allumer l’aspirateur, que je passais dans toute la maison, histoire de ne pas l’avoir sorti pour rien… et quelques heures plus tard, je me demandais où s’était évanoui mon samedi.
La semaine, après plusieurs heures à sauter d’une notice Wikipedia à un tuto sur le thème dont traitait l’article ou le cours que je préparais, j’émergeais, hagarde, à 19h, ignorant où avait filé mon lundi.
Vous voyez le topo !
Jusqu’à ce que j’en aie marre et me mette en quête du grain de sable qui transformait une petite heure de boulot maxi en une journée.
Et, contrairement à ce que j’avais d’abord imaginé, le responsable n’était ni mon âge, ni mon était de fatigue ni un éventuel manque de motivation.
Non, le coupable, c’était le générique de fin. Ou plutôt son absence : je commençais une tâche sans jamais me préoccuper du nombre de minutes ou d’heures que j’allais y consacrer.
Bien entendu, mon cerveau, ne voyant aucune raison de se presser, gambadait joyeusement d’une distraction à l’autre jusqu’à ce que je dise « stop », généralement parce que je m’apercevais qu’il faisait nuit, que j’avais faim ou que je recevais un coup de fil.
Depuis que j’ai compris ce mécanisme, je me donne un certain temps pour faire les choses, que ce soit au boulot ou chez moi.
Si la tâche est longue, j’alterne les périodes de 45 minutes de travail avec des pauses de 15 – c’est lla durée qui me convient, on en reparlera dans un prochain post. Au début, je mettais une alarme pour ne pas me faire avoir. Désormais, j’écoute un podcast ou un album.
Bien entendu, il faut que le délai imparti soit réaliste – si vous vous dites « je vais écrire un roman de 200 pages en une heure », ne venez pas pleurer parce que vous n’avez même pas fini le premier chapitre de votre best-seller. Ceci dit, généralement on est tout à fait capables d’estimer le temps l’on va passer sur la plupart des tâches qu’on effectue régulièrement.
Résultat, s’il arrive encore que mes activités grignotent un bout de ma journée par-ci ou par-là, c’est une affaire de minutes et non d’heures. Les rares fois où quelque chose d’inédit déborde, je prends note et me félicite d’avoir réservé une heure pour les imprévus – c’est ma durée idéale et avec le blog, je sais toujours comment l’occuper lorsque rien d’inattendu ne surgit, comme évoqué dans ce post.
Au boulot!
- Repérez les tâches qui risquent de grignoter votre emploi du temps en s’étalant – un rapport ou un article à rédiger (surtout s’il demande quelques recherches), du travail administratif, le ménage, etc.
- Assignez une durée à chacune de ces activités. 25 minutes pour nettoyer la salle de bains, 10 pour écrire un mail, 15 pour scroller sur les réseaux… À vous de voir !
- Réglez votre alarme et mettez-vous à l’œuvre.
- Si vous êtes encore en plein travail lorsque la sonnerie retentit, ne vous prenez pas la tête, vous avez été un peu optimiste, voilà tout. Vous ferez mieux la prochaine fois.